Du contrôle au self-control
J’entends souvent dire autour de moi que le contrôle est nocif et qu’il faut le fuir. Et c’est en parti vrai ! Contrôler ses vacances, son planning, les horaires, les repas, les choix des autres… peut devenir néfaste. On peut vite tomber dans le contrôle à outrance en décidant même de ce qui est mieux pour notre partenaire, notre enfant, notre collègue, en choisissant qui doit faire quoi et à quel moment.
Quand le contrôle entre dans notre vie, on en vient alors à être tendue au moindre imprévu, à être frustrée quand les choses ne se passent pas comme on l’avait planifié, à ne profiter de rien. On est de plus en plus perfectionniste et on développe la peur de faire de mauvais choix et de se tromper.
Je le comprends tout à fait ! Pendant des années, j’étais très contrôlante parce que ça me rassurait. Je croyais que ça me permettait de maîtriser ma vie, parce que ça me donnait la sensation d’agir et non de subir. Mais je me trompais ! Le contrôle, en soi, n’est pas si mauvais. Tout dépend de ce que l’on contrôle et ce sur quoi l’on décide de mettre le focus. J’ai alors décidé de me focaliser sur la maitrise de soi. Apprendre à mieux maitriser son état interne plutôt que de chercher à contrôler l’extérieur, ce qui nous entoure.
Voici 3 étapes pour déplacer son attention de l’extérieur vers l’intérieur et passer du contrôle au self-control :
✨ ÉTAPE 1 – PRENDRE CONSCIENCE & LÂCHER LE CONTRÔLE :
– Avant d’arrêter de contrôler, il faut déjà s’auto-analyser. Regarder en soi, s’observer au cours de ses journées pour repérer tous les moments où l’on est dans le contrôle. N’hésites pas à noter tous ces moments. Tu prendras alors davantage conscience des différentes manières dont tu contrôles dans ta vie.
– Il est nécessaire de comprendre pourquoi on cherche à contrôler. Vouloir contrôler les autres ou les choses nous limitent et nous enferment dans notre égo. On cherche à combler un besoin : une insécurité. De quelle(s) insécurité(s) s’agit-il ?
– Comment puis-je combler mon besoin de sécurité ? De quelle(s) manière(s) ?
✨ ÉTAPE 2 – CONTRÔLER SES PENSÉES :
– Pour commencer, il faut comprendre que nous avons tous des schémas de pensées limitants dû à notre passé, notre éducation, nos expériences de vie… La prise de conscience est nécessaire avant de pouvoir aller plus loin.
– Ensuite, nous pouvons nous interroger sur nos croyances. Quelles sont mes croyances positives ? (celles qui vont me faire grandir et évoluer) Quelles sont mes croyances négatives ? (celles qui bloquent mon avancée)
– Une fois que tu as bien identifié tes croyances négatives, tu peux alors travailler à les supprimer. Pour cela, crée de nouvelles croyances. Trouve des croyances positives qui puissent remplacer tes croyances négatives. Tu dois te sentir à l’aise avec ces phrases et ne pas utiliser de négation en les rédigeant.
– En parallèle, tu peux développer la pensée positive dans ta vie. Encore une fois, l’observation et la prise de conscience sont nécessaires avant d’envisager un changement d’état d’esprit. N’hésites pas à t’observer -sans jugement- au cours de tes journées pour voir la fréquence des pensées négatives.
– Tu pourras alors ensuite aller plus loin dans la reprogrammation de ton cerveau en t’entraînant à être positif même dans les tempêtes. (Cela ne veut pas dire qu’il faut enfouir nos émotions et faire comme si elles n’existaient pas. Bien au contraire. Nous en reparlerons plus loin.) A l’image d’un muscle, le cerveau a besoin d’être entraîné pour que la pensée positive devienne notre paramètre par défaut. C’est un peu comme un sportif aggueri pour qui le sport est aujourd’hui “un paramètre par défaut”. Il ne faut pas oublier que lui aussi a démarré novice un jour, comme toute personne qui commence quelque chose de nouveau.
✨ ÉTAPE 3 – CONTRÔLER SES ÉMOTIONS :
– La première étape consiste à bien comprendre que les émotions sont normales et ne sont pas faites pour être éteintes. Elles font de nous des êtres humains. En revanche, il faut savoir que les émotions positives aussi fortes soient-elles nous animent et nous propulsent. A l’inverse, les émotions négatives -aussi faibles soit-elles- nous prennent de l’énergie. Il ne s’agit pas de se débarrasser de ces émotions négatives à tout prix. Mais de chercher dans un premier temps à comprendre ce qui déclenchent ces émotions négatives, la source de tout ça.
– A nouveau, commence par bien t’auto-analyser. Quelles sont les émotions négatives que tu ressens ? A quel(s) moment(s) les ressens-tu ? Au quotidien ? Dans certaines situations ? Quels sont tes ressentis physiquement, dans ton corps, quand une émotion négative apparait ? Assure-toi de bien prendre en compte les émotions virulentes. Elles sont révélatrices des plus beaux challenges.
– Ensuite, on peut se pencher sur les peurs qu’il y a derrière ces émotions négatives : peurs liées à notre besoin de contrôle, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, de ne pas en faire assez… Il faudra alors travailler à les diminuer pour qu’elles ne nous empêchent pas de nous réaliser.
– Pour finir, le lâcher prise permet de calmer le stress et le besoin de contrôle permanent. Pour cela, toutes les techniques qui permettent de travailler sur son calme intérieur sont bonnes : méditation, yoga, respirations, art thérapie, coloriages de mandalas, visualisations créatrices, affirmations, mantras… ( Pour plus de méthodes et exercices sur le lâcher prise, n’hésites pas à télécharger le e-book en bas de la page d’accueil. )
Grâce à ces 3 étapes, tu apprendras à passer du contrôle au self-control. Tu te sentiras plus légère, sereine et tu auras confiance en la vie. En développant ta confiance en soi, les résultats ne seront que démultipliés. Et tu lâcheras le contrôle pour de bon.
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